• le samoyède en attelage

    Chien polyvalent par excellence, il s'illustre aussi bien en agility, en expositions canines, au cani-cross, qu'en attelage à traîneau ou ski-joring l'hiver et kart ou bikejoring l'été (attelage avec un ou deux chiens sur VTT ou trottinette tout-terrain). Il est considéré comme un très bon chien de tête, les mâles, bien qu'imposants, ne sont pas aussi puissants que les malamutes et moins rapides que les huskys. Un attelage 100% samoyèdes constitue donc un bon compromis entre ces deux races, mais il ne se rencontre que rarement en compétition malheureusement, bien qu'ils aient de véritables qualités. Les mâles seront plutôt attelés juste devant le traîneau (wheel dogs, puissants) et les femelles devant, plus rapides, en tant que chiens de tête, très attentives aux ordres. Il pourra même être utilisé comme chien de berger à l'occasion, comme le faisait la tribu samoyède avec ses rennes. Dans l'ensemble, il sera très doué dans les disciplines de mouvement et l'obéissance « pure » sera un calvaire pour lui. Pour les sportifs, les ordres de directions pour l'attelage seront appris dès 4 mois et on le fera tirer à partir de 12 à 14 mois seulement pour éviter tout problème d'aplombs ou d'articulations.

     

    VCe fut une des races très rustiques à être utilisées pour les premières expéditions polaires, pouvant résister à des températures extrêmes de -40°C. La race avait à ses début 3 types bien distincts :

    • un type « renard », plus petit, que la tribu samoyède utilisait plus pour la compagnie des enfants et que l'on écarta dès le début ;
    • un type « ours », plus trapu, désavantagé par ses aplombs trop affaissés, utilisé à l'origine pour la chasse et qui eut cependant beaucoup de succès au Royaume-Uni pour sa belle tête et le « sourire » caractéristique de la race, ainsi que ses petites oreilles
    • un type « loup », plus élancé et musclé, avec une ossature impeccable, idéal pour le trait. Il eut beaucoup de succès aux États-Unis, même si on lui reprochait d'avoir des oreilles trop grandes.

    Aujourd'hui, on s'efforce de croiser les deux derniers types pour obtenir un sujet « parfait », mais il n'est pas encore évident d'obtenir les qualités des deux types et on peut toujours voir les différences entre des lignées « ours » ou « anglais » et « loup » ou « américain »


  • Commentaires

    1
    Vendredi 13 Avril 2012 à 12:54
    j'ai trop aime cet article
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