• Survivre au grand froid

     
    L'homme a une température interne normale de 37°C. Pour maintenir cette température par grand froid, le corps dispose de divers moyens de défense. Mais au-delà d'un certain seuil, c'est l'hypothermie.

    Les défenses face au froid


    Face à des conditions climatiques extrêmes, le corps humain essaye de limiter au maximum les déperditions de chaleur. L'organisme va ainsi concentrer la circulation sanguine autour des organes vitaux (le cœur, le cerveau), et délaisser les petits vaisseaux sanguins au niveau des mains et des pieds.

     

    La résistance au froid dépend en grande partie des conditions climatiques : le vent et l'humidité font chuter la température interne.

    Pour produire de la chaleur, il fait travailler les muscles et brûle du glycogène (le carburant stocké dans les muscles) : c'est le rôle du frissonnement. Mais cette réaction ne peut durer que quelques heures en raison de l'épuisement du glycogène et de la fatigue qu'elle entraîne.

    Autre danger qui menace les personnes exposées au froid : les infections. En effet, nos globules blancs (qui sont chargés de défendre notre organisme face aux agressions extérieures) ont besoin d'une température de 36,5°C pour fonctionner correctement. En dessous de ce seuil, notre système immunitaire se met en hibernation. Cependant, peu de chance de rencontrer beaucoup de virus dans le grand Nord !

     

    Ce qui nous rend vulnérables


    Plusieurs facteurs peuvent aggraver la déperdition de chaleur : si vos vêtements sont mouillés par exemple, le corps peut perdre de 25 à 30 fois plus de chaleur qu'avec des habits secs. Le vent accentue aussi considérablement l'effet de froid.

    Il faut savoir que les femmes sont plus sensibles au froid que les hommes, car leur système de frissonnement est moins efficace, et la vitesse de refroidissement de leurs extrémités (pieds et mains) est plus grande. Et si leur température interne chute moins vite que celle des hommes, elles risquent davantage de subir des lésions dues au froid (engelures, gelures).
     

    source JDN sciences.

     La couverture de survie

    Je pense qu'elle fait partie de l'équipement de base pour les randonnées ou treks en haute montagne. En cas de problème, elle protège du froid, de la chaleur, isole du vent ou de l'humidité. Le tout est de savoir s'en servir.

    De quel côté utiliser une couverture de survie ?

    Il existe des couvertures de survie avec une face dorée et une face argentée et d'autres avec deux faces argentées dont l'une est brillante (comme la mienne).
    Pour conserver la chaleur d'un corps, il faut mettre le côté doré ou argenté-brillant du côté intérieur, c'est à dire contre le corps. Les rayons infra-rouges émis par le corps seront réfléchis vers celui-ci.
    Pour protéger un individu de la chaleur, il faudra faire l'inverse et mettre la face dorée ou argentée-brillante vers l'extérieur pour que les rayons infra-rouges du soleil soient réfléchis vers l'extérieur. La couverture de survie ne rafraichit pas, elle empêche l'augmentation de température.

    Ce qu'il faut savoir sur la couverture de survie :

    • Posée sur le sol (neige), la couverture de survie n'isole pas du froid mais seulement de l'humidité.
    • La couverture de survie entraine de la condensation, l'eau accumulée dessous peut être source de déperdition de chaleur quand l'humidité s'évaporera. Penser aux vêtements mouillés...
    • La couverture de survie a une excellente conduction électrique, il ne faut pas l'employer en cas d'orage !
    • La couverture de survie peut être un bon moyen de signalisation. La réverbération sur la face brillante est excellente. Préférer les couvertures de survie dorée pour lesquelles la visibilité est meilleure .

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